ALEXANDRA LAPIERRE
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L'excessive
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Synopsis


Au XVIIIe siècle une grande dame créa le scandale. 
Libertine, adultère, bigame, elle ne mit aucune borne à ses désirs et dépassa toutes les  limites.

D'instinct elle savait ce qu'elle voulait et d'instinct, elle sut combattre pour l'obtenir.
Elle essuya des défaites auxquelles nulle autre femme n'aurait pu survivre. Indestructible, elle encaissa, rebondit, et transforma ses défaites en triomphe. 

Dans un siècle d'abus, de périls et de voluptés, l'histoire vraie  d'une grande aventurière qui osa vivre et jouir de tous ses excès.


Quelques critiques


"Archi-documenté, bien écrit, étonnant de la première à la dernière page... un livre aussi attachant que son héroïne." ELLE, 18 juin 2010

"La folle vie de cette ambitieuse au grand coeur est irrésistible." Marie-Claire, août 2010

"Le dernier ouvrage d'Alexandra Lapierre est consacré à une splendide aventurière qui lui ressemble tant : un même souffle, une énergie folle, un enthousiasme qui balaie tout sur son passage." Valeurs actuelles, 15 juillet 2010

"Alerte, drôle, pétillant, le roman vrai d'Alexandra Lapierre est l'un des livres de l'été." Le Nouvel Observateur, 1er juillet 2010

"L'héroïne d'Alexandra Lapierre donne une leçon à Paris Hilton ou Lady Gaga. Une différence néanmoins : la vie d'Elizabeth Chudleigh fut semée d'échecs transformés en triomphes... grâce à une certaine idée de la liberté !" Match, 12 août 2010


Le making-of


Mes amis me demandent souvent comment je me débrouille pour découvrir des personnages aussi inconnus, aussi improbables que celui d'Elizabeth Chudley, cette Anglaise qui devint duchesse de Kingston au XVIIIe siècle en épousant deux hommes à la fois. D'autant que, disent-ils, même leurs correspondants d'outre Manche n'ont jamais entendu parler d'elle. Ou si peu.

Il est vrai que les destins de personnages oubliés qui ont à la fois incarné leur siècle, incarné leur pays, incarné des mondes perdus, tout en ayant connu des destins totalement hors normes, me fascinent toujours.
Il est vrai que l'idée de leur rendre justice et de porter témoignage de leurs audaces, de leur modernité, de tout ce qui en eux devance leur époque, me fait toujours dresser l'oreille et battre le cœur. Une vieille histoire.

Je crois que l'envie de prendre la plume naît chez moi de ce double mouvement : l'admiration devant le courage et la liberté, et la colère face à l'oubli qui semble anéantir les actes d'hommes et de femmes qui osèrent vivre debout.

Dans le cas d'Elizabeth Chudley, ce fut toutefois le hasard qui suscita en moi le désir de passer deux ans de ma vie auprès d'elle, de sa formidable soif de vivre, de sa curiosité et de ses amours....

Le hasard et seulement le hasard.

Je travaillais alors en Russie, en quête des traces qu'avait laissées mon héros précédent, Djemmal-Eddin, le fils de l'imam de Tchétchénie, dans les chroniques mondaines des bals de la cour du Tsar Nicolas Ier au XIXe siècle. Je me trouvais dans les archives, impatiente de consulter le contenu manuscrit de deux boîtes extrêmement précieuses pour mon enquête, deux boîtes dont j'avais dégoté les références à Paris, deux boîtes dont par mèl, par fax et même par téléphone, j'avais donné les références aux bibliothécaires en Russie. De ces deux boîtes, j'attendais des témoignages inédits, des lettres, des carnets scolaires, des rapports de police, des journaux intimes, la vie, la chair et le sang qui allaient nourrir mon récit. Mais quelle ne fut pas ma déconvenue quand on m'apporta une troisième boîte, que je n'avais pas demandée et qui ne m'intéressait en rien !

Cette boîte d'archives-là concernait le siècle précédent, le siècle de l'impératrice Catherine II – le XVIIIe et non le XIXe – et touchait à l'arrivée d'un bateau ayant appartenu à une Anglaise, un yacht d'un luxe inouï croisant dans le golfe de Finlande. Rien à voir avec l'invasion du Caucase par les armées russes et l'enlèvement du fils de l'imam en 1839 ! D'un oeil distrait, le coeur furieux et l'esprit dépité, je feuilletais tout de même les documents contenus dans ce carton, tout en réclamant à grands cris ceux pour lesquels j'avais traversé l'Europe entière... Il s'agissait, d'après ce qu'en retint mon attention chancelante, de questions d'ordre diplomatique que soulevaient le titre et le nom de l'armateur du bateau. Une femme... Le bateau lui-même s'appelait la Duchesse de Kingston. Et l'ambassadeur d'Angleterre, en poste à la cour de Catherine II, exigeait que la Russie rejette à la mer sa propriétaire, qu'il disait source de scandale partout où elle passait. Il l'accusait même d'être bigame.

... À la seconde où l'archiviste déposa enfin sur mon bureau mes deux boîtes tant attendues, je m'empressais de lui rendre les chemises concernant cette duchesse bigame et d'oublier son affaire qui ne me concernait pas.

Quand je remis à mon éditeur le manuscrit de Tout l'honneur des hommes en juin 2008, je cherchai à me libérer des personnages qui m'avaient obsédée jour et nuit pendant quatre ans. Laisser vivre ses héros, accepter d'en faire le deuil, accepter de les donner aux lecteurs, est toujours un moment difficile, un moment quelquefois même douloureux. J'essayais donc d'amorcer ce tournant en lisant des livres aux antipodes de tous ceux que j'avais lus durant les dernières années. Je choisissais le plus éloigné, le plus étranger à toutes mes préoccupations, et me plongeais à nouveau dans Les mémoires de ma vie, de Casanova. Quelle ne fut pas ma stupéfaction en tombant sur un personnage que je n'y avais jamais repéré, un personnage qui portait le nom d'Elizabeth Chudley, duchesse de Kingston ! Encore ? Était-ce la même duchesse que celle qui m'avait tant dérangée dans mes recherches à Saint-Pétersbourg ?

Intriguée, j'allais faire un tour à la bibliothèque. Et là, "la duchesse bigame" me mit le grappin dessus. Ce fut comme une rencontre amoureuse... Ma passion à son égard ne se démentit plus. Elizabeth Chudley était bien ce que j'avais cru repérer dans le récit de Casanova : une cure de vitamines !

Dès lors, elle m'entraîna à sa suite dans les archives anglaises et sur toutes les routes d'Europe qu'elle-même avait sillonnées. Sur ses traces, je me retrouvais dans mon Italie bien-aimée, à Rome, dans les archives pontificales. Et de nouveau en Russie. Et de nouveau en Angleterre. Dans les moments de panique et de doute, quand je me disais qu'elle était trop légère, qu'à l'inverse d'Artemisia ou de William Petty, elle n'avait laissé aucune oeuvre et qu'elle n'intéresserait personne, je songeais à la façon dont elle-même savait rebondir et transformer ses échecs en triomphes. Je me disais que si elle, elle avait pu surmonter toutes les difficultés de son existence, je ne pouvais pas la trahir et l'abandonner dans l'oubli et la mort.

Pour me donner du courage, j'allais donc m'acheter une petite bouteille de son madère préféré et je levais mon verre à Elizabeth Chudley et à son amour de la vie. Je savais dès lors que mon histoire devrait être comme elle : "courte, drôle et saisissante", la devise qu'elle s'était elle-même choisie pour inventer son destin...


Présentation de l'éditeur

 

Café Crimes (Europe 1) avec Jacques Pradel

 

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Critiques

 
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